WebForce 3 : Que la formation soit avec toi !

Spécialisé dans le numérique, ce centre de formation est implanté à Lille depuis 2014. Vous nous direz, jusque-là, ce n’est que le énième sur la métropole. Nous sommes donc allés à la rencontre de Martine DUCORNET et Mescipa ZAFRANE, tous deux responsables de l’antenne lilloise pour en savoir un peu plus sur leur différence.

Dans un premier temps, WebForce 3, qu’est-ce que c’est ?

M.Z. : A la base, c’est une agence parisienne qui proposait des services et s’est lancée sur le démarrage d’une formation, en petit groupe et uniquement en présentiel. Elle a répondu au 1er appel à projet de la grande école du numérique (GEN) qui lui a permis de s’étendre sur toute la France par le biais de deux modèles économiques : la franchise et une duplication en « nom propre ».

M.D. : C’est parce que nous proposons des formations courtes, à la base sur 3 mois et demi que l’organisme porte le nom de WebForce 3.

Quelles formations propose WebForce 3 ?

M.D. : Tous les centres WF3 proposent un catalogue de formations commun : développeur web, développeur web/mobile, technicien supérieur en système réseau, intégrateur en cybersécurité. Puis, il y a des formations plus spécifiques comme devOps, symfony.

M.Z. : Nous avons une certaine liberté pour pouvoir proposer et déployer des sessions. Par exemple, WF3 prévoit des déploiements de formation sur la RGPD. Nous allons nous interroger sur la faisabilité sur le territoire, à savoir s’il y a un besoin et voir si nous sommes outillés pour y répondre. Chaque antenne est capable d’enrichir le catalogue car nous nous adaptons à chaque territoire.

Quelle est la plus-value de votre centre ?

M.Z. : Notre plus-value c’est notre agilité, notre capacité à nous adapter à chaque demande du marché, des programmes. Nous avons aussi la volonté de proposer des formations uniquement en présentiel.

M.D. : Nous travaillons notre prévisionnel en fonction des demandes, des appels d’offres… Donc nous sommes capables de réagir très rapidement

Qui peut se tourner vers WF3 ?

M.Z. : Nos formations sont ouvertes à des salariés ou demandeurs d’emploi qui veulent se reconvertir

M.D : Elles sont aussi accessibles pour des étudiants qui veulent approfondir leurs connaissances : soit parce qu’ils ont une formation initiale dans l’informatique et ils veulent se remettre à niveau, soit c’est en continuité de leur formation. Notre spécificité c’est aussi de pouvoir proposer des sessions ouvertes à des personnes en situation de handicap. Nous avons actuellement une session de développement web où l’ensemble des apprenants ont une RQTH*.

M.Z. : Cette ouverture, c’est ancré dans l’ADN de WF3. Le centre de formation a été monté sur la base d’une Entreprise Sociale et Solidaire, et nous sommes très soucieux d’en faire profiter le plus grand nombre. Nous sommes vigilants à tous les handicaps – social, économique, physique, de genre – pour ouvrir l’accès au numérique au plus grand nombre.

Quelles seront, selon vous, les prochains enjeux du numérique ?

M.D. : Suivre 3 mois et demi de formation au sein de notre organisme, ne permet pas d’entrer dans les entreprises aussi facilement qu’un claquement de doigts. Il faut d’abord se faire la main sur les outils. On parle aujourd’hui de pénurie dans les recrutements numériques, il faut aussi que les entreprises s’ouvrent à d’autres types de profils, commencent à faire confiance à des candidats qui n’ont pas un Bac +5.

M.Z. : Aujourd’hui il y a une contradiction car il est très facile de se former sur le numérique ; il existe beaucoup de tutos pour apprendre les prémices du développement. Il existe tellement de possibilités, de langages. Cela devient confus, et si l’on n’est pas bien accompagné on va s’épuiser à tout apprendre par soi-même. D’un autre côté, il y a les entreprises qui sont de plus en plus sélectives car les personnes autodidactes sont de plus en plus nombreuses. En tant que centre de formation, nous sommes obligées d’obtenir des labels qui garantissent ces apprentissages. Pour qu’un candidat prouve qu’il est intéressant pour l’employeur, il faut montrer que l’on s’est bien formé et avoir les bons labels sur son CV est une plus-value.

Pourquoi travailler avec la MiE du Roubaisis ?

M.Z. : Ce qui est intéressant avec les Rencontres Konnectées, c’est surtout de connaitre les technologies qui sont recherchées par les entreprises. Le fait aussi d’être présent au même titre que les autres organismes de formation, nous permet d’être visible auprès de l’entreprise et de mieux connaitre ses opportunités. Plus généralement, nous sommes regardants sur les profils du public, sur la qualité des process et nous apprécions de pouvoir nous adresser à des structures qui connaissent les publics et les acteurs de proximité. S’adresser aux maisons de l’emploi, c’est pour nous un gain de temps pour identifier des profils qui correspondent à nos attentes.

M.D. : Vous êtes proches du public et aussi des entreprises, vous organiser des moments de rencontres qui sont importants pour tout organisme de formation.

Quels sont vos projets pour 2020-2021 ?

M.D. : Courant 2020-2021, nous devrions pouvoir proposer de l’alternance et des formations de niveau Bac+4. L’idée est de proposer un bloc complet de formation de 490 heures puis de partir en entreprise avec un rythme d’une semaine en entreprise, une semaine en centre de formation. Dans un premier temps, nous nous concentrons sur la formation développement web.  L’objectif est de faciliter la professionnalisation des apprenants, de leur permettre d’intégrer une entreprise plus vite.

WebForce 3 en chiffres, c’est :

  • + 50 antennes sur la France (80% en franchise, 20% en nom propre)
  • 15 à 20 formateurs
  • + 300 apprenants sur l’année
  • 3 mois et demi de formation par session
  • 4 sessions de formation / trimestre