5 conseils pour… rebondir après un échec professionnel

Mener une carrière professionnelle est parfois semée d’embûches. Nous avons tous rencontrés des difficultés, été confrontés à des échecs au cours de notre profession… Et le plus dur est alors de ne pas se démotiver !

Ce mois-ci, nous vous apportons nos conseils pour faire face à ces difficultés et vous permettre de rebondir après cet un échec professionnel.

#1. Accepter l’échec et se pardonner

Que votre candidature n’ait pas été retenue, que le poste ne corresponde pas à vos attentes, que l’entreprise ne soit pas en adéquation avec vos valeurs ou que vous ayez été licencié… il existe de nombreuses raisons qui vous donne ce sentiment d’insécurité, d’incofort. La déception, la frustration, la colère ou la culpabilité sont autant d’émotions que vous pouvez rencontrer. Et il est normal de passer par ces états. La question à vous poser est de comprendre en quoi cette situation d’échec vous aide à apprendre des choses sur vous-mêmes.

Accepter ce « coup du sort » et la douleur qui peut l’accompagner, est une étape clé pour vous aider à rebondir. Accepter l’échec, c’est se donner les moyens de se préparer à rebondir. Refuser de regarder l’échec en face, c’est le laisser vous entraîner dans une spirale négative.

Le « lâcher prise » est un point essentiel. Il s’agit de pouvoir laisser sortir ses émotions et ses ressentiments. Pouvoir se confier permet de pouvoir verbaliser la souffrance émanant de l’échec rencontré, de mettre des mots sur cet état pour se mettre dans l’action de reconstruction. Si le verbaliser semble parfois compliqué, il est également possible de le faire par écrit pour soi avant tout.

Ce temps d’acceptation est un moment pour faire aussi le point sur nos méthodes de travail, notre relations aux autres, notre projet professionnel, nos besoins essentiels. C’est un temps également important pour identifier les ressources que vous êtes prêt(e) à mobiliser pour repartir, sur ce que vous voulez de mieux , de nouveau et construire la nouvelle voie qui s’offre à vous : celle qui vous aidera à rebondir.

#2. S’entourer, parler ou écrire… trouvez votre méthode !

Au cours de cette période de doute, savoir s’entourer de personnes positives est important ! Détachez-vous donc des personnes qui vous entraînent dans une dynamique contreproductive.

Entourez-vous, plutôt, de personnes de confiance qui ont les mêmes valeurs que vous et qui sauront vous mettre en condition de réussite. Avoir recours à un mentor pourrait aussi vous aider à traverser cette période difficile en fixant avec vous des objectifs à atteindre. Cette personne saura vous apporter un regard externe sur l’ensemble de la situation.

Si l’idée de parler de vos difficultés à vos proches vous est pénible, vous pouvez aussi prendre contact auprès d’un conseiller d’une Mission locale, d’une Maison de l’emploi, du PLIE et autres structures spécialisées dans le retour à l’emploi. Leur expérience pourra être précieuse pour trouvez des conseils avisés et retravailler votre projet professionnel, si besoin.

Votre entourage personnel ou professionnel, physiquement ou virtuellement peuvent vous aider et vous soutenir. N’ayez pas peur de parler de vos échecs. Vous n’êtes pas obligé d’entrer dans les détails, mais en parler de façon transparente vous aidera grandement. Vous recevrez, entre autres, des commentaires constructifs, des encouragements qui vous permettront de prendre certaines décisions.

Si vous n’êtes pas à l’aise pour montrer vos émotions devant quelqu’un, l’écriture est peut-être une méthode plus adaptée à votre personnalité. Poser sur le papier, verbaliser ce que l’on ressent peut parfois nous faire prendre conscience de notre état d’esprit, de nos réussites, nos faiblesses, et nous aider à faire un pas en avant. De nouvelles idées pourraient surgir et vous ouvrir ainsi de nouvelles pistes. L’essentiel est de ne pas vous mettre de barrières et laisser libre court à votre écriture et vos émotions.

Parler ou écrire ne sont que quelques méthodes parmi tant d’autres, mais elles ont un même objectif, vous aidez à prendre conscience du chemin parcouru, de vos envies et de vos perspectives.

 #3. Regagner confiance en soi

Comme le dit le proverbe « l’erreur est humaine ». Même les plus grands dirigeants d’aujourd’hui comme Steve Jobs (Apple) ou Jack Ma (Alibaba) ont dû faire face à des refus, des licenciements, avant de finalement fonder leurs propres entreprises.

Vous avez, et allez encore donc faire des erreurs qui vous feront progresser, elles vous permettront d’avancer.

Analyser les raisons qui ont conduit à cet échec, même en partie, vous aideront à mieux adapter votre recherche.  Il est donc essentiel que vous puissiez prendre du recul sur la situation. Faites le point sur votre carrière et ce que vous avez accompli : Quel était votre projet de départ ? Quelles étaient vos attentes ?

Mais n’oubliez pas de vous concentrer aussi sur vos réussites ! La perte de confiance après un échec est tout à fait normale. Aussi, pour retrouver confiance en vous, rappelez-vous de vos points forts, vos qualités, vos succès et ce qui vous apporte un sentiment d’accomplissement dans votre parcours. Souvenez-vous surtout de qui vous êtes et ce que vous pouvez apporter à une entreprise et ce qu’elle doit vous procurer.

#4. Relancer sa recherche d’emploi

Si votre sentiment d’échec est la conséquence d’un licenciement, d’un centième refus de votre candidature, d’un concours en école raté… Il faut se « remettre en selle ».

Vous avez fait le point sur votre situation, sur ce qui vous motive et ce qui vous freine. Vous connaissez vos compétences et vos qualités. Prenez maintenant le temps de retravailler votre CV en mettant davantage en avant vos forces, vos réussites. Cela vous permettra aussi de mieux orienter votre recherche d’emploi, en fonction de votre personnalité et votre savoir-faire.

#5. Expliquer son échec face à un recruteur

Face à un recruteur, il est nécessaire d’aborder ses échecs avec professionnalisme et recul. Il y aura toujours une question qui y fera référence : « Pourquoi avez-vous quitté votre emploi ? » ; « Comment expliquez-vous cette période d’inactivité ? »

Préparez cette question de façon à ce que la réponse soit neutre. C’est-à-dire sans rentrer dans un discours négatif envers votre précédent employeur ou en vous rabaissant. Au contraire, montrez que vous en avez tiré les leçons nécessaires, que vos erreurs ne se reproduiront plus, que vous savez dans quelle voie ou quelle entreprise vous voulez-vous investir.

Prenez le temps de relire votre CV et de le faire relire pour anticiper les points noirs qu’il peut présenter, tout en imaginant les questions gênantes que les recruteurs pourraient vous poser. Faites-le toujours en tournant vos réponses de façon positive, qui illustrera votre détermination, et mettra ainsi en avant votre capacité à vous épanouir dans votre nouveau poste.