KÖSZÖNÖM : QUAND LE RECYCLAGE ET L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE RENCONTRENT L’ENTREPRENEURIAT

Ses différentes expériences, ses inspirations à travers les voyages ont poussé Hélène BELPERCHE, lilloise de 32 ans, à créer son activité sous la marque KÖSZÖNÖM, centrée sur le recyclage. Elle nous en dit plus sur son projet et son envie de faire bouger les lignes.

Comment votre projet est-il naît et quel est son but ?

H.B : J’ai toujours eu envie de créer mon emploi, mon activité, sans trop savoir quel projet mener. C’est en voyageant plusieurs mois à travers l’Europe, notamment en Hongrie, que j’ai eu le recul nécessaire pour trouver l’inspiration. Il y a environ un an et demi, ce projet a commencé à germer dans mon esprit. Je veux créer une entreprise qui puisse associer un côté esthétique, artistique et créatif avec mon envie de changer le monde, en toute modestie, de me sentir utile et d’avoir un impact pour les gens, pour notre planète. C’est ainsi que j’ai décidé de fonder KÖSZÖNÖM, qui veut dire “merci” en Hongrois.

Les “F.A.M.E” by KÖSZÖNÖM, seront des événements ponctuels, qui auront un aspect écologique et surtout de partage.

Le F de FAME est pour la Friperie : des vêtements de seconde main uniques et originaux, en bon état et suivant une démarche zéro déchets. Le A pour l’Art : je souhaite promouvoir le travail d’artistes visuels locaux et engagés au travers d’expositions et vente de leurs oeuvres lors des évènements. Le M pour Musique : toujours dans l’idée de promouvoir les talents locaux, les évènements seront animés par des concerts. Et enfin le E pour Évènements : pour que ces univers se retrouvent en même temps et dans un même lieu pour partager un moment convivial et engagé.

KOSZŐNŐM, ce sera des événements ponctuels, qui auront un aspect écologique et surtout du partage, centrés sur de la vente de vêtements de seconde main, de manière très originale grâce à un univers, une identité unique.
L’idée est d’animer les événements autour du recyclage, en mettant en avant des créateurs qui l’utilisent dans leurs projets (bijoux, accessoires, décoration…). En parallèle, je propose un stand de friperie où les vêtements ont été chinés pièce par pièce.


Pourquoi avoir fait appel à la Fabrique à Entreprendre ?

H.B : La Fabrique à Entreprendre, je l’ai vraiment découverte par hasard lorsque j’ai participé à un forum à l’Avant-Poste de Roubaix, avant le confinement. Il y avait différents intervenants comme ILMN, la MiE représentant la Fabrique à Entreprendre, l’ADIE ou encore Little Big Women.

Par la suite j’ai assisté aux différents “Ateliers de la créa’ “ qui pouvaient être proposés en visioconférence et à certains “Cafés, croissants de la création”. C’est comme cela que j’ai rencontré Magali qui m’a accompagné dans mon projet et, par la suite, m’a proposé de faire partie de l’aventure Pow’Her Club et de contribuer aux prémices de ce club dédié aux femmes entrepreneures. Quand on entreprend, on se sent souvent seule. La bienveillance et l’entraide de ce groupe permettent de se sentir en confiance et boostent l’énergie ! Nous y organisons des ateliers en fonction de nos besoins.


Quels sont vos objectifs pour cette année ?

H.B : Je viens de terminer la formation sur la création de site internet et référencement. La mise en place de mon site internet est donc mon premier objectif pour cette année. Maintenant que j’ai toutes les clés il faut que je puisse le mettre en ligne assez rapidement.

Mon deuxième objectif, avant de pouvoir faire des événements, sera de mener une campagne de financement participatif. Pour illustrer mon projet, je souhaite réaliser un court métrage. Je travaille actuellement avec une membre du Pow’Her club, Mélanie Soufflet, qui est illustratrice et graphiste, pour faire ma présentation sur le site de la campagne et avec une artiste photographe et vidéaste de la Condition Publique, Chloé Besnard pour la réalisation du court-métrage.

Enfin, dès que la situation sanitaire le permettra, je voudrais organiser les premiers événements et concrétiser mon projet.

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