Category: Témoignage

Le Numérique s’invite dans les quartiers de Roubaix

Grâce à la création du projet Quartier du Pixel, et au travail de Nicolas CHEZEAU, le numérique s’invite dans les quartiers de Roubaix pour sensibiliser les habitants aux outils et métiers. 

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S’associer pour mieux accompagner les publics : la recette d’un partenariat durable

De gauche à droite : Katia GRASA, Chargée de projet numérique et emploi pour Amitié Partage et Adeline HAECK, Chargée de mission Partenariats à la MiE

Depuis plusieurs années, Amitié Partage et la MiE travaillent ensemble pour accompagner les candidats vers leur retour à l’emploi. Katia GRASA et Adeline HAECK nous expliquent leur collaboration au quotidien pour trouver les solutions les plus adaptées.

Amitié Partage, qu’est-ce que c’est ?

 Amitié Partage est une association qui a fêté ses 30 ans, et qui a pour objectif d’accompagner les Roubaisiens en situation de précarité. A ce jour, l’association, accompagne à raison de 2 à 3 distributions alimentaires par semaine, près de 1 700 personnes en moyenne par an. Par la suite, d’autres demandes ont émergé. Les bénéficiaires ont notamment souhaité être accompagné dans leurs démarches d’insertion professionnelle. C’est ainsi qu’est née l’accompagnement professionnel et le partenariat avec les professionnels de l’insertion tels que la MIE

Comment est naît la collaboration Amitié Partage – MiE ?

K.G. : Petit à petit s’est créé un réseau, et c’est comme ça que nous avons rencontré le PLIE qui souhaitait que l’on puisse travailler ensemble. L’objectif était de permettre aux personnes en situation de chômage, accompagnées par l’association Amitié Partage, de profiter des moyens et locaux du PLIE. Cette collaboration s’est ensuite multipliée sur d’autres ateliers. Le PLIE travaillait avec des chargés d’entreprises qui faisaient des simulations d’entretien, et moi je travaillais sur la construction du projet professionnel du candidat. Au fil des années, cette collaboration a duré. Elle s’est nourrie de ce que pouvait amener les changements politiques.  En 2006, le partenariat s’est développé, par la suite avec les nouvelles équipes de la MiE.

Comment travaillez-vous ensemble ?

K.G. : Après la fusion de L’ASSEDIC et de l’ANPE, il a fallu que nous nous adaptions à la spécificité des publics. Avec Adeline, nous avons toujours travaillé en réfléchissant à ce que nous pouvions apporter comme plus-value, dans l’accompagnement auprès du public.

A.H. : Il fallait apporter une plus-value par rapport à l’accompagnement que faisait déjà Pôle Emploi et puis, certaines personnes étaient aussi suivies par un référent RSA, avaient déjà quelqu’un qui les suivait pour résoudre leurs freins périphériques comme le logement, la santé… Il fallait les accompagner sur un autre besoin.

K.G. : C’est comme ça que nous avons construit un programme qui a été proposé aux personnes que nous accompagnions en fonction de leurs besoins. C’était complètement du sur-mesure

A.H. : Au démarrage de la MiE, on proposait beaucoup de conseils individuels. Et tout doucement, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait aussi un besoin collectif. Ça a démarré avec les ateliers CV, lettres de motivation, entretien. Et puis le numérique a commencé à arriver et nous nous sommes aperçus que certaines personnes ne maîtrisaient pas l’outil informatique et que l’entreprise commençait à valoriser ces compétences-là dans sa recherche de profil.

K.G. : Nous avons senti un changement au moment des forums […] car même si nous sommes en face à face, le contexte digital est présent puisqu’il est demandé aux candidats soit d’envoyer une candidature sur leur espace en ligne soit de créer un profil sur les réseaux sociaux. J’ai donc repris contact avec Adeline, et nous avons créé un atelier spécifique avec Mescipa ZAFRANE (médiateur numérique à la MiE). […] L’avantage c’est que je connais mon public et les animateurs connaissent leur produit.

Comment s’est poursuivi l’aventure ?

A.H. : En 2010, La Maison de l’emploi a été labelisée EIF [Espace Info Formation] par la région, et nous avons mis en place une programmation Emploi/Formation avec des ateliers spécifiques ce qui a permis de créer des passerelles avec les personnes qui avaient besoins de travailler leur projet professionnel. L’association Amitié Partage s’est alors greffée à la programmation de l’EIF.

Comment qualifieriez-vous le partenariat avec la MiE ?

K.G. : La Maison de l’Emploi reste un de mes partenaires favoris. Pour la simple et bonne raison que l’accueil est bienveillant, à l’écoute. Ils prennent le public d’Amitié Partage là où ils sont et il n’y a pas de stigmatisation.

GFI fait le choix de recruter autrement grâce au job dating de l’AFPA

Coup d’oeil sur GFI

GFI est une entreprise de services numériques qui a créé tout un réseau de centre de services, en France et à l’International, et qui a industrialisé tous ces processus de mise en œuvre, de développement, de conception… pour devenir aujourd’hui l’une des 10 premières sociétés de services en France. Notre objectif est de doubler le chiffre d’affaires de GFI pour atteindre les 2 Milliards d’Euros en 2020. D’un point de vue effectif, le groupe compte à ce jour 18 000 collaborateurs dont 1200 sur la région Nord. Notre cible est d’atteindre les 1500 collaborateurs dans la région d’ici quelques mois.

Le 5 avril dernier, la MiE organisait, pour les apprenants de la formation Technicien en Assistance Informatique (TAI) de l’AFPA Lomme, un Job Dating. Dominique DRZEWIECKI, Directeur des Activités Infrastructures pour la Région Nord chez GFI, revient sur cet évènement…

Aujourd’hui, comment travaillez-vous avec la MiE ?

Nous travaillons régulièrement avec la Maison de l’Emploi de Roubaix, lors de l’atelier RH organisé le 5 juillet dernier, par la MiE. Il est important que les entreprises puissent partager, échanger leurs problématiques […] ce qui permet à la fois d’évoluer, de progresser, d’adapter les méthodes des uns et des autres. J’enclin nos RH à y participer […] car nous avons besoin aussi d’entreprises partenaires avec qui nous pourrons évoluer et échanger sur nos pratiques.

Sur la notion de job dating, je pense nous gagnerions à travailler encore plus avec la MiE. Les différents services qu’elle propose sont, pour nous, une nouvelle source de recrutement mais aussi d’échanges avec différents acteurs.  Le recrutement est une finalité pour nous, mais au-delà de ça, il est intéressant d’avoir un acteur ayant la capacité à mettre en relation des sociétés pour permettre un meilleur partage des méthodes, des savoir-faire et des problématiques. La MiE a joué entièrement son rôle d’interface et je pense que des entreprises comme les nôtres ont besoin de ces partenaires pour élargir le spectre de ses réseaux. Donc Encore merci à la MiE, je pense qu’on a tout intérêt à développer nos relations avec cette entité qui nous a déjà apporté beaucoup.

Pourquoi participer à ce job dating ?

Parce que nous avons d’important besoins de recrutement. Nous cherchons de nombreux talentrs dans des domaines IT diversifiés. D’une part, nous cherchons aussi des collaborateurs qui répondent aux problématiques de nos métiers […] Nous avons d’importantes demandes, à la fois structurelles, récurrentes et aussi parfois conjoncturelles liées à des démarrages de projets. Nos circuits habituels de recrutement ne suffisent plus et nous avons besoin de nouveaux partenaires ayant la capacité de faire connaître nos métiers.

Ces rencontres se sont-elles bien passées ?

Ce job dating s’est bien passé. Il est vrai que nous connaissions l’AFPA, mais nous n’avions pas forcément eu l’occasion de travailler avec eux. La présentation de la formation proposée par l’AFPA nous intéressait et nous avons eu la chance que la MiE nous propose de participer à ce job dating, car  nous ne l’aurions peut-être pas fait naturellement. Cela nous a permis d’interagir directement avec l’organisme… Et nous avons pu vraiment découvrir ces formations. Je trouve que ce qui a été mis en place par la MiE sur ce job dating est à renouveler. Nous y reviendrons très certainement.

Avez-vous recruté, suite à ce job dating ?

Dans le cadre de ce job dating, nous avons rencontré pas mal de candidats. Nous en avons ciblé une petite dizaine avec lesquels nous nous sommes entretenu de manière plus précise dans nos locaux. Au final, le résultat est très positif puisque 4 d’entre eux ont intégré des projets stratégiques et 3 autres pourraient nous rejoindre prochainement. Ce qui est honorable dans un contexte de recrutement très tendu.

Créer un réseau pour réinventer le monde du travail

L’équipe italent se compose aujourd’hui d’une dizaine de collaborateurs. Le cabinet a, depuis quelques mois, installé ses bureaux dans le parc de la Haute Borne de Villeneuve d’Ascq.

Coup d’oeil sur Italent 

Le cabinet de recrutement a vu le jour il y a quelques années seulement. C’est après avoir fait le constat que nombreuses sont les entreprises qui peinent à recruter dans certains secteurs de l’informatique que le cabinet se spécialise dans l’IT, donnant son nom à la société ITalent. 

L’équipe, composée aujourd’hui d’une dizaine de collaborateurs mobilise ainsi tous ses efforts pour la recherche de profils dans les métiers du e-commerce, du web, du digital, des réseaux et de la télécommunication. 

Charlotte VANWAELSCAPPEL, Chargée de Recrutement, et Emeric KUBIAK, Consultant RH et Organisation au sein du cabinet de conseil RH Italent, nous parle d’Italent de leur travaille et de leur approche sur les projets de la MiE, découvert il y a moins d’un an…

Quelle est l’histoire d’Italent ?

E.K. : Italent a fait le constat simple il y a quelques années, de se dire qu’il y a beaucoup de cabinet de recrutement généralistes et peu sont spécialisés sur un secteur donné, notamment sur l’IT, alors que les profils sont en très forte pénurie.  C’est comme ça qu’est né Italent.

C.V. : Sur le pôle recrutement […] nous fonctionnons en binôme, donc avec une chargée de recrutement et un consultant. Cela nous permet d’avoir une double vision du candidat, pour pouvoir capter à la fois ses aspirations et ses motivations, tout en ayant une expertise technique.

Comment est naît le partenariat Italent et MiE ?

C.V. :  Nous avons connu la MiE grâce à une connaissance de notre réseau et qui nous a conseillé de travailler avec cette structure. […] L’objectif était, dans un premier temps, de participer au Game of Jobs organisé à Roubaix. Nous avons été exposants et Emeric a également fait une intervention auprès des candidats sur l’atelier « Comment préparer un entretien ». Ensuite nous avons eu une deuxième action il y a quelques semaines, où nous avons présenté un atelier RH sur « Les nouvelles formes de management en entreprise »

Et quels bénéfices en retirez-vous ?

E.K. : Je pense qu’il y en a plusieurs. Le premier c’est déjà de s’inscrire dans un écosystème qui soit plus large et de travailler en interaction avec des entreprises, avec des associations, avec les élus de la région… Pour justement enrichir les échanges que nous pouvons avoir […] qui facilitent l’interaction et l’innovation. C’est aussi ça, en premier lieu, que nous sommes venus chercher à la Maison de l’Emploi de Roubaix.  Une deuxième chose, c’est que ça nous a fait gagner en visibilité.

C.V. : Travailler avec la MiE, c’est aussi pouvoir échanger avec des populations plus larges car aujourd’hui nous sommes vraiment centrés sur notre métier de recruteur. Nous utilisons les jobboards, LinkedIn… Mais on oublie aussi parfois d’aller à la rencontre des personnes et, avec un évènement comme Game of Jobs […] c’est plutôt pertinent de pouvoir prendre une journée et échanger avec des candidats. Cela nous a également permis de recruter une personne. Par rapport aux ateliers RH, ce qui nous apporte aussi un plus, c’est de pouvoir échanger avec d’autres entreprises, d’avoir le contexte du terrain, de ce que vivent nos confrères sur leurs propres problématiques et de pouvoir les confronter, c’est intéressant.

Conseilleriez-vous à d’autres entreprises de rejoindre la MiE ?

E.K. : La réponse est simple c’est « oui », car ça nous a apporté beaucoup, que ça soit sur le plan de notre activité ou sur le plan de l’évolution de nos propres pratiques, que ça soit sur la partie recrutement ou la partie conseil. Et la seconde raison, dans les évènements comme les « ateliers RH », plus il y aura de monde, plus il y aura d’échanges plus on pourra réinventer le travail et plus il y aura d’innovation. Nous encourageons toutes les entreprises et tous les acteurs de la Région à nous rejoindre pour vraiment créer un groupe d’expression libre, un groupe aussi de contradictions entre nous pour faire évoluer les pratiques RH.

Urban Clean et MiE : Un partenariat à 360°

 Cindy CHARRON, Coordinatrice accompagnement et Christopher CLARKE, Accompagnateur socio-professionnel au sein de la société Urban Clean , témoignent de leur collaboration avec la MiE. 

URBAN CLEAN C’EST :

  • Une association, loi 1901, créée en 2014
  • 140 agents salariés accompagnés
  • 14 mois d’accompagnement en moyenne
  • 285 entrées et sorties sur 2017
  • Un objectif : le retour à l’emploi

Parce qu’il n’est pas toujours facile d’accompagner les projets professionnels des candidats, Urban Clean multiplie les outils, en intégrant ceux de la MiE, pour proposer des solutions sur-mesure à ses publics. Cindy CHARRON et Christopher CLARKE, nous expliquent leur métier.

Urban Clean qu’est-ce que c’est ?

Cindy : À la suite de la fermeture d’une ancienne structure, en 2014, un besoin s’est créé sur le territoire. Lorsque notre structure a vu le jour et que les premiers salariés ont démarré en janvier 2015, il a fallu répondre à un besoin de masse sur le territoire. Au sein d’Urban Clean, nous travaillons au niveau de la propreté urbaine et sur l’accompagnement Au départ, il y avait une compétence relations entreprises-professionnels. Puis, Urban Clean, a commencé à se développer dans ses activités, comme la médiation de parking.

Christopher : Le cœur de métier d’Urban Clean c’est le nettoyage urbain. Nous avons aussi une activité annexe pour des allocataires du RSA : l’atelier carton. C’est un atelier de conception de meubles et objets à partir de carton. Urban Clean fait partie du groupe Ardéco, avec Urban Rénov.

Cindy : Urban Clean et Urban Rénov sont deux entités séparées, deux chantiers d’insertion, avec Urban Clean pour le nettoyage urbain et Urban Renov, qui gère la partie second œuvre en bâtiment.

Quel est le lien entre Urban Clean et la MiE

Christopher : Au tout début, nous avons connu la MiE avec les réunions de réseau local. Nous y participions afin de découvrir les associations de la métropole et des entreprises. Depuis nous nous appuyons sur elle pour beaucoup de choses comme des ateliers « 1000 Jobs » ou les « Zoom Métiers » de l’EIF, les Visites d’entreprise… Nous utilisons vraiment les outils de la MiE, de l’EIF, du PLIE.

Cindy : Sur 140 agents, il y a une bonne soixantaine de personnes qui participent aux actions mises en place par la maison de l’emploi.

Comment travaillez-vous avec la MiE ?

Cindy : Nous sommes complémentaires dans le parcours de la personne, car nous mettons des actions en place en direct chez Urban Clean et la programmation que propose la MiE nous permet d’avoir plus de solutions à offrir aux personnes qu’on accompagne.

 Christopher : D’un point de vue personnel, cela me permet de rester en veille sur ce qui se passe aux alentours. Je participe notamment aux actions pour les professionnels qui sont mises en place comme les visites d’entreprises. La MiE nous permet aussi d’initier pas mal de démarches. Il y eu des ateliers qui sont en adéquation avec notre public, comme les Sessions d’informations et d’orientation [SIO] en janvier et février. Souvent, il y a une certaine originalité, quand ces choses sont mises en place. Cela change de d’habitude, et nous permet de garder le public actif.

Cindy : Aujourd’hui, nous travaillons avec la maison de l’emploi sur les besoins spécifiques de certaines entreprises. Souvent, nous constatons que nous ne parvenons pas à proposer des candidats aux employeurs potentiels. Nous travaillons alors ensemble pour justement pouvoir amener ces candidats et que derrière il y ait un retour à l’emploi. Nous allons dans la même direction, et chacun intervient à un moment de l’accompagnement.

Qu’est-ce que cela vous apporte ?

Cindy : Cela permet de compléter l’accompagnement fait par Christopher. Avec nos agents, nous avons une démarche bien particulière et pédagogique au niveau du chantier et nous intervenons pour les aider dans leurs pistes de projet professionnel, en formation ou emploi. Nous avons énormément d’agents qui, au départ, n’ont pas du tout d’idée du métier vers lequel ils veulent se diriger. Donc nous utilisons les outils mis en place par la MiE comme les ateliers de métiers porteurs, les SIO, …

Christopher : Derrière ça, en interne nous allons ajouter des outils collectifs, aussi bien des visites d’entreprises, d’organismes de formation… Avec ces outils, nous allons mettre en place tout un parcours pour confirmer le projet. Les « Zoom Métiers » vont nous aider à avoir une vision plus large du métier et être le plus réaliste possible.