Le Numérique s’invite dans les quartiers de Roubaix

Grâce à la création du projet Quartier du Pixel, et au travail de Nicolas CHEZEAU, le numérique s’invite dans les quartiers de Roubaix pour sensibiliser les habitants aux outils et métiers. 

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En Novembre 2017, les centres sociaux de l’ALMA, ECHO, PILE Saint Elisabeth partageaient leurs compétences numériques pour former le « Quartier du Pixel ». Avec la volonté de proposer des actions numériques aux habitants des quartiers, l’association lançait son plan d’action en avril dernier, à l’occasion du Printemps du Numérique de la MiE. Nicolas CHEZEAU, Chargé de Mission Numérique pour le Quartier du Pixel, revient sur leur engagement.

Comment est naît le projet du Quartier du Pixel ?

En fin d’année 2017, il y a eu une première phase de diagnostic, avec une enquête sur le terrain nous avons repéré les ateliers qui existaient déjà, les fablabs… J’ai aussi beaucoup discuté avec les habitants pour connaitre leurs préoccupations. Ensuite, après diagnostic, j’ai proposé un plan d’actions et les directions des centres sociaux ont décidé concentrer leurs efforts sur l’accompagnement de la jeunesse, pour les emmener vers les métiers du numérique. Le but est de leur montrer que, à travers la mise en place d’ateliers et de rencontres avec les professionnels, le numérique est accessible à tous. Le deuxième volet de ce projet, va concerner l’emploi. D’abord avec une meilleure utilisation des outils numériques, pour aider à l’insertion professionnelle. Puis en faisant le lien, en tant que centres sociaux, avec les entreprises du numérique qui sont dans les quartiers. Le projet du Quartier du Pixel, travaille donc sur une identité visuelle forte pour pouvoir parler légitimement auprès de ces entreprises.

Qu’est-ce que vous a motivé à devenir une hirondelle 2018 ?

Les centres sociaux avaient déjà participé l’année dernière. Quand je suis arrivé, j’ai été en contact avec la MiE pour organiser notre participation. En effet, nous avions déjà la volonté de se lancer dans des ateliers numériques et nous avons pour objectif de les lancer dans le cadre du Printemps du Numérique. Cet évènement était le bon moment pour lancer le plan d’actions, tout en profitant de la communication autour.

Est-ce que ça a développé votre visibilité ?

Je ne pense pas que cela ait boosté notre visibilité au niveau de nos publics, car ils sont touchés principalement par notre communication. Le Printemps du Numérique, nous a plutôt permis d’avoir une visibilité auprès des professionnels de l’emploi et l’insertion dans le numérique, pour en faire notre premier projet commun avec la MiE.

Printemps du Numérique 2019, vous signez ?

Oui, il n’y a pas de soucis là-dessus. Nous pensons faire des projets plus communs, avec d’autres publics qui sont situés à Roubaix, et pas forcément dans les quartiers. La MiE peut justement nous amener vers des publics différents et faire rencontrer les habitants des quartiers avec des personnes qui sont en entreprises ou des parents qui sont dans les entreprises à proximité. En effet, il y a des problèmes qui touchent tout le monde et que nous pourrions aborder. […] Et je pense qu’ensemble nous pourrions faire rencontrer ces deux sphères.